Mer 12 septembre 1945 = 5th of Tishrei, 5706
ה׳ בְּתִשְׁרֵי תש״ו

Dimanche 3 janvier 2016 = 22nd of Tevet, 5776
כ״ב בְּטֵבֵת תשע״ו
Eliezer ou Eléazar Ben Abraham est né Richard McNicoll, le 12 septembre 1945 ou 5 Tishre 5706, sur la rue Ethel à Verdun Montréal, d’Ernest McNicoll et de Jacqueline Lanperon, québécois, de souche écossaise, irlandaise et française. Il était l’ainé de quatre enfants : André, Lise et Danielle. Ils vivront sur la rue Jogues à Ville Emard à partir des 9 ans de Richard, jusqu’à ses 23 ans en 1968, année durant laquelle il se mariera et aura ses deux enfants : Julie née en 1972 et Laurent ne en 1973. Cette première union durera 13 ans.
Richard Eliezer était un enfant surdoué qui attirera l’attention de ses directeurs d’école primaire. Ils lui octroieront une bourse d’étude pour poursuivre ses études supérieures dans des écoles privées de haut niveau. Richard Eliezer obtiendra à dix sept ans un baccalauréat avec mention du Collège Classique Mont-Saint-Louis. Faute d’argent, il ne pourra pas poursuivre un cursus universitaire et bifurquera vers l’enseignement au secondaire. Il obtiendra de l’école Normale un baccalauréat en pédagogie spécialisation Français et Histoire. Homme de principes et de convictions, il fera de la politique active et deviendra vice-président du Parti Québécois de Verdun et délégué syndical de la C.E.Q., poste dont il démissionnera en 1981, déçu des hommes mais fière de ses réalisations.
En 2001, toujours combatif, il s’opposera à la réforme scolaire du Québec à l’émission de Radio-Canada « Lisa ». Le 18 janvier 1982, il se convertira au judaïsme, pour épouser en deuxième noce, Sylvia Btito qu’il aura connu après sa mutation à l’école Saint-Pascal Baylon dans le quartier Côte-des-Neiges. Cette union durera 34 ans, jusqu’à son décès le 3 janvier 2016 ou le 22 Tevet 5776 à l’Hôpital Juif de Montréal. Richard Eliezer est décédé comme un vrai soldat d’Hashem, toujours plus croyant et fidèle à sa foi au fil des ans. Il disait d’ailleurs à qui voulait l’entendre « qu’être juif était un privilège ». Il aura marqué tous ceux qui l’ont côtoyé dans les derniers moments de sa vie par sa sérénité, son courage et sa foi.
Richard Eliezer, homme bon et droit laisse pour le pleurer et inconsolable son épouse Sylvia Btito, les enfants de celle-ci, qu’il considérait comme les siens, David et Hanna, Paul Noah, Esther Jacqueline et Leah et leurs enfants. Tous les petits enfants de David et Hanna, sa belle sœur Sonia, ses beaux-frères Gilbert et son épouse Marianne, Jacques-André son ancien élève de quatrième année et son épouse Odelia ainsi que leur fils Shimon.